top of page

La Bulle #3 – Rire, autodérision et littérature légère

  • Photo du rédacteur: Admin LCF
    Admin LCF
  • 14 juin
  • 2 min de lecture
« Ce qui t’a été donné, sera repris. »— Amélie Nothomb

Chaque premier mercredi du mois, à la tombée du jour, La Bulle s’ouvre comme une parenthèse enchantée. Ce rendez-vous littéraire en ligne, animé avec finesse par Christelle, réunit lecteurs passionnés, curieux et amoureux des mots autour d’un thème, d’une émotion, d’un fil narratif. Pour cette troisième édition, avant de faire une pause estivale, La Bulle a choisi la voie de la légèreté… mais sans sacrifier la profondeur.


Un mercredi soir placé sous le signe du sourire

Le thème du mois ? Les textes qui font rire, sourire, ou réfléchir à travers le prisme de l’autodérision et du comique de situation. À l’écran, les visages s’éclairent, les micros s’ouvrent, les éclats de rire résonnent même à distance. Et comme toujours, Christelle nous guide avec douceur et espièglerie à travers la sélection du soir.


De la poésie de l’instant avec Thomas Vinau

Premiers pas avec les poèmes de Thomas Vinau. Des textes courts, malicieux, souvent drôles par le détail, toujours profonds par l’émotion. Ses mots, simples mais choisis, capturent le fragile, l’éphémère, le bancal du quotidien — et le rendent savoureux. On rit doucement, on se reconnaît, on respire.


L’univers grinçant d’Amélie Nothomb

Puis cap sur l’absurde stylisé d’Amélie Nothomb, qui manie le grotesque avec grâce. Dans Les Catilinaires, le malaise devient comique ; Métaphysique des tubes transforme l’enfance en terrain philosophique ; Stupeur et tremblementsdynamite la hiérarchie nippone avec ironie. Nothomb nous rappelle que le rire peut être glacial, mordant — et essentiel pour dire l’indicible.


Fabcaro, ou l’art de l’absurde contemporain

Place ensuite à Fabrice Caro, alias Fabcaro, et son ovni graphique devenu culte : Zaï Zaï Zaï Zaï. Dans cette BD génialement absurde, tout dérape à partir d’une carte de fidélité oubliée… Et pourtant, sous les traits humoristiques, une critique douce-amère de la société moderne se dessine. Son roman Samouraï offre une autre facette, plus intime : celle d’un homme qui écrit pour survivre à une rupture. Le rire y devient bouée de sauvetage.


Foenkinos, Martin Page : quand l’humour devient tendresse

Le ton s’adoucit avec David Foenkinos et La famille Martin, un roman qui interroge le rôle de l’auteur dans nos vies ordinaires, en glissant doucement de la fiction à la réalité. Une lecture fluide, pleine de finesse, qui donne envie d’écrire sa propre histoire.

Et pour finir, la perle discrète mais brillante de Martin Page : La petite culture selon Samuel Beckett. Un hommage cocasse à l’art du minuscule, au décalé, à ce que l’on croit inutile mais qui nous sauve. L’humour y est tendre, discret, complice.


Une Bulle qui réchauffe le cœur

Comme toujours, la séance s’est clôturée par des échanges libres, des rires sincères, et ce sentiment rare de s’être fait du bien à l’âme. On y a parlé de lectures pour ados, d’envies d’humour salvateur, de cette nécessité de rire sans renoncer à la beauté des mots.


📆 Prochain rendez-vous : mercredi 3 septembre, pour une Bulle spéciale autour de l’émerveillement — une rentrée sous le signe du regard neuf et de la joie simple.En attendant, belles lectures, bel été, et beaucoup de sourires littéraires !

4 Comments


Guest
Jun 30

👍🙏

Like

Guest
Jun 29

inspirant !!!

Like

Guest
Jun 16

Merci Christelle

Like

Guest
Jun 14

Merci, et vivement la rentrée !! :-)

Like
bottom of page