Entretien avec Alec Botros, Consul honoraire à Mersin
- Admin LCF

- 30 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 juil.

– Pourriez-vous retracer l’origine du lien singulier que vous entretenez avec la France ?
Je suis d'origine libanaise. Ma famille est arrivée du Liban en Turquie à l’époque de la construction du canal de Suez, dans le cadre du transport de bois destiné aux travaux. En raison de ses origines, ma famille est francophone : le français est la langue que nous parlons à la maison. Je me suis marié avec Christine, ma femme, une Levantine d’Izmir également francophone.
– Comment votre francophonie s’exprime-t-elle au quotidien, tant sur le plan personnel que professionnel ?
Je parle essentiellement français dans un cadre familial. Il m’arrive également de l’utiliser dans mon activité de consul honoraire, notamment pour certains échanges consulaires qui nécessitent la maîtrise du français.
– Vous exercez la fonction de consul honoraire à Mersin depuis… Quel regard portez-vous sur l’évolution des relations franco-turques à l’échelle locale ?
J’occupe les fonctions de consul honoraire de France à Mersin depuis 2012. Les relations entre la France et la Turquie sont anciennes et profondes, remontant à l’époque ottomane. Depuis 2012, la fréquence des visites des consuls de France dans notre région a, selon moi, grandement renforcé les liens avec les autorités locales.
– Selon vous, quels sont les leviers les plus prometteurs pour renforcer la coopération culturelle ou économique entre nos deux pays ? Qu’aimeriez-vous accomplir dans les années à venir à travers vos fonctions ou engagements personnels ?
L’accord conclu entre la Chambre de commerce et l’Ambassade de France, facilitant l’obtention de visas pour les hommes d’affaires, a significativement renforcé les échanges économiques. Je pense que ce type d’initiative mérite d’être amplifié, afin de permettre à un plus grand nombre d’entrepreneurs, mais aussi de touristes turcs, de se rendre en France plus facilement.
– Avez-vous un souvenir marquant d’un moment où l’amitié franco-turque vous a particulièrement semblé prendre vie ?
Je garde un souvenir très fort des Jeux Méditerranéens qui se sont tenus à Mersin du 20 au 30 juin 2013. Les échanges entre les délégations françaises et turques ont incarné, à cette occasion, un bel exemple d’amitié et de coopération.
– Vous qui aimez la plongée, avez-vous déjà eu l’occasion de plonger en France ? Si oui, auriez-vous des sites à recommander ?
La plongée est une véritable passion pour moi. J’ai eu la chance de découvrir de nombreux sites à travers le monde, mais je n’ai pas encore plongé en France. Je sais toutefois que la Corse offre des spots exceptionnels, et j’espère que ce sera ma prochaine destination.




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